Dans une famille les comptes sont toujours en première ligne.
Que l’on veuille ou non nous sommes toujours entrain d’enregistrer ce que un tel a eût, ou ce que l’on a fait pour un tel.
Cela va du petit cadeau que le frère, le cousin ou autre à reçu, aux études payées pour un autre, le permis de conduire financé par vos ancêtres…
La famille s’apparente alors à une entreprise puisque chacun y tiens une comptabilité minutieuse.
Lors des successions, beaucoup se déchirent même pour des objets de faible valeur pécuniaire .
En générale, cela cache une frustration affective.
Si cet état de mal être n’est pas perçu consciemment et que l’on n’ y met pas un terme alors la transmission se fera aux descendants.
La perpétuation de cette rancœur arrive à un moment donné au niveau d’une génération qui la maintient mais qui ne sais pas pourquoi.
C’est là où lors d’une analyse transgénérationelle, on se rend compte de la passation de ce poids par les ascendants et que l’on y met fin en prenant conscience que cela ne nous appartient pas, que ce n’est pas notre histoire et qu’il est temps d’écrire la notre.