Le test respiratoire à l’hydrogène pour la recherche des intolérances alimentaires.

Il y a quelques temps je vous écrivais un article sur les FODMAP’s, ces glucides à chaîne courtes qui sont mal absorbés par l’intestin grêle.

Ces glucides à chaîne courte se trouvent dans des catégories d’aliments très variées :

– les oligosaccharides

plutôt dans les céréales et les légumes, les disaccharides (lactose) dans les laitages,

– les monosaccharides (fructose en excès par rapport au glucose)

plutôt dans les fruits,


– les polyols

dans les fruits et les sucreries…

Tout va donc dépendre du type de sucre en cause dans les troubles.

Souvent responsables de ballonnements, spasmes du ventre, diarrhées, nausées, inconfort digestif, syndrome de l’intestin irritable et autres symptômes, ils sont en général responsable de certaines intolérances alimentaires.

Le test respiratoire à l’hydrogène est utilisé par certains laboratoires et certains services de gastro-entérologie afin de déceler ces éventuelles intolérances.

(attention les laboratoire peuvent vous parlez de l’helikit qui est un test à l’urée mais qui ne sert pas à la même chose il sert à détecter la bactérie responsable des ulcères)

En générale pour être remboursé par la sécurité sociale, il doit faire l’objet d’une prescription par votre médecin

Si après divers essais de traitements, vos symptômes sont toujours présents, parlez de ce test avec votre médecin.

L’hydrogène est un gaz produit parles bactéries lors de la fermentation des glucides.
Une partie de cet hydrogène franchit la muqueuse intestinale et pénètre dans le système sanguin.
Le sang le véhicule alors jusqu’aux poumons.
Il est évacué au même titre que l’air expiré.

Pour comprendre comment le test fonctionne en voici le détail.

Dans les 24 heures précédant le test, il faudra éviter la consommation de fibres et de FODMAP’s du moins les limiter, afin de diminuer le taux d’hydrogène dans l’air expiré.


Ne pas avoir pris d’antibiotiques durant les 2 derniers mois.


Le test est effectué le matin à jeun.


La personne souffle dans une poche spéciale, ou une machine.


Un échantillon de l’air expiré est prélevé et analysé pour connaitre sa teneur en gaz.


Ensuite on fait boire à la personne une solution buvable sucré.


Un nouveau prélèvement est effectué toute les 20 minutes pendant environ 3 heures.


Le laborantin note toutes les manifestations ressenties par la personne ( (ballonnements, douleurs, diarrhées..)


Les sucres ciblées sont le lactulose, le fructose, le lactose.


Le lactulose n’est ni absorbé ni digéré, il permet de déterminer la quantité d’hydrogène produit par les bactéries et la vitesse à laquelle le sucre passe de l’estomac à l’intestin grêle.


Le taux de fructose et de lactose sont ensuite mesurés.

Si le taux d’hydrogène (ou de méthane) dans l’air expiré est supérieur au taux de référence cela signifie que le sucre est fermenté par les bactéries intestinales et qu’il n’est donc pas totalement absorbé.

Si le taux d’hydrogène n’augmente pas par rapport au seuil de référence cela signifie que le fructose et le lactose sont entièrement absorbé en totalité, alors il n’est pas nécessaire de les supprimer dans votre alimentation.

Dans le cas contraire, éviter les au maximum.