L’arthrose

A peu prés 1 français sur 6 souffre de nos jours d’arthrose.

 
Mais qu’est ce que « l’arthrose » ?
 
Pour expliquer simplement c’est l’usure accélérée des cartilages.
 
L’arthrose déclenche des douleurs aigus et occasionnelles au départ, qui deviennent chroniques et de plus en plus invalidantes au fil du temps.

 

Je vais me pencher sur le sujet d’un point de vue naturopathique et non rhumatologique.
Nous mettrons en cause les excès d’acides qui ne peuvent être filtrés par les différents émonctoires tels que le foie, la peau et les reins et qui s’attaquent ensuite aux os et aux cartilages.
 
La raison, souvent une alimentation trop acidifiante avec trop de sucres, trop d’aliments transformés, trop de viandes, tous cela couplés à du stress oxydatif et beaucoup trop de médicaments.
 
Notre mode de vie moderne est donc responsable dans cette dégénérescence.
L’organisme est normalement conçut pour faire face à ce type d’agression, mais quelques fois, notre hygiène de vie n’étant pas bonne, le corps va chercher à palier à ce désordre en allant puiser directement dans les stocks de calcium et minéraux au niveau des os et des cartilages.
Pour essayer de maintenir une certaine rigueur, les reins cherchent à maintenir au maximum l’équilibre acido-basique.
 
 
La consommation d’aliments alcalins est indispensable pour rétablir de bonnes fonctions rénales.

 

La prise de certains médicaments, peuvent aussi nuire au bien être de votre squelette, on citera:
 
– Les inhibiteurs de la pompe à protons nécessaires pour les reflux gastriques et brûlures d’estomac, peuvent à long terme augmenter le risque de fractures de la hanche chez les personnes âgées en réduisant l’absorption du calcium.
 
– Les anti-acides contenant de l’aluminium, toujours pour l’estomac, inhibent l’absorption du phosphate au niveau des intestins.
 
– Les glucocorticoïdes synthétiques (cortisone synthétique), à des niveaux élevés elles fragilisent les os.
 
– Les traitements pour le cancer du sein, inhibiteur de l’aromatase , sont responsables de risques accrus de fractures de la colonne vertébrale et du poignet.
– L’hormonothérapie anti-androgénique et thyroïdienne accroît la faiblesse musculaire et le risque de fractures.
 
– Les anti-épileptiques comme la carbamazepine ou la phénytoine réduisent la densité osseuse en diminuant l’absorption du calcium par les intestins et en abaissant le taux de vitamine D.

 

– Enfin les diurétiques (furosémide) réduisent la densité des os de la hanche.

 

Comment essayer de contrebalancer les dégâts causés par notre alimentation ?

 

1) Vous pouvez commencer par un jeune hydrique d’une dizaine d’heures pour qu’il soit efficace.
 
Buvez de l’eau peu minéralisé avec adjonction de citron.

 

2) Le jour suivant essayez de faire une monodiète choisissant un seul aliment, un fruit ou légume ou simplement des jus de légumes (vert de préférence).
 
Par la suite privilégiez la consommation de viandes blanches et de légumes (plutôt des légumes verts en priorité) cuit à la vapeur. Complétez par des jus de légumes.
 
Supprimez les sucres au maximum.
 
Buvez chaque jour un verre d’eau tiède citronnée.
 
Essayez d’intégrer dans votre mode de vie une alimentation plutôt alcalinisante.

 

Du coté de la phytothérapie,
 
– La prêle apportera de la silice qui constitue la base des os et des cartilages.

 

Les compléments alimentaires de :
 
– Poudre de lithothamne , algue rouge , très riche en minéraux et oligo-éléments lutte contre l’excès d’acidité de l’organisme.
 
Elle bénéficie d’un ph très alcalin.
 
Choisissez-la plutôt issus de Bretagne (îles Glénans)

 

L’exercice physique :
 
La sédentarité est l’ennemi d’une bonne santé.
 
Même si vous avez mal, même si c’est compliqué, bougez, peu importe l’exercice que vous effectuerez, bouger vous aidera à ne pas vous raidir.
 
Marchez, montez des escaliers, pédalez (sur un petit appareil conçut pour si vous ne pouvez pas faire de vélo), nagez …
 

Faîtes les mouvements que vous préférez.